27 septembre , 11h10. Papeete.  Je finis le petit déjeuner ( eh oui, j ai perdu mes habitudes polynesiennes....) sur la terrasse face a la mer, le bruit de la RDO s ajoute à celui plus rare des avions qui décollent de l aéroport tout proche.Le vent me rafraîchit légèrement,  la chaleur est revenue sur Tahiti.

 

 

Retour en arrière.  

Samedi, tentative avortée de visite de la vallée de la Papenoo. La pluie d hier a rendu le chemin boueux, ni la Twingo, ni mes tongs ne sont partants pour une expérience"commando". 

Je remets ça le lendemain avec Martine, équipée cette fois: 2h de marche, trois rivières traversées,  une forêt de bambous, un avant goût de la NZ?

 

 

 

On tente le retour en stop. J ai juste le temps de lever le pouce qu un 4×4 s arrête pour nous ramener à la voiture. Deux jeunes de Moorea, avec nous dans la benne, nous parlent de la sécheresse et des coupures d eau. Sur le ton de la plaisanterie, je leur annonce l arrivée de la pluie pour lundi, jour de notre arrivée sur l île.  Je ne croyais pas si bien dire!

 

En compagnie de Claude et Danielle, nous dînons dans une des institutions de Papeete: une roulotte. Installés sur une place près du port , une petite dizaine de camions, style camions de pizzas, propose une cuisine simple allant des pâtes chinoises a l hamburger en passant par le poisson à la Tahitienne. Ambiance décontractée au son du yukelele:-)

 

 

Le lendemain, c est donc sous la pluie (appelez moi madame soleil ou...pluie:-)) que Claude nous dépose devant le quai d Aremiti ferries, direction Moorea. On retrouve Eric, l Uruguayien des premiers jours ( le monde est vraiment petit) dans la chambre à côté de la nôtre au camping Nelson.

 Mon nouveau chez moi

 

 

Face à cette pluie incessante, nous battons en retraite...dans l hôtel intercontinental! hôtel de luxe de Moorea ). C est donc sur les transats, les pieds en eventail,  polaire et kway en protection, que nous finissons cette journée beaucoup trop humide à mon goût ( et c'est une plongeuse qui vous parle!). Ca caille parfois au paradis!

 

 

 

 

 

Bon, ok je l admets, ce n était pas si terrible! 

 

Les deux jours suivants, le soleil joue à cache cache avec les nuages . Nous en profitons pour partir decouvrir l île à la force de nos mollets: 600m de dénivelé, 1 jus d ananas fraîchement pressé, 1 balade au lycée agricole, 1 visite d un marae ( lieu de culte traditionnel polynesien), 1 stop au belvédère, toute fière d y être arrivée sans mettre pied a terre!( Ne vous moquez pas les cyclistes...), 1 partie tout terrain, 2 baies et 8h plus tard nousvoilà revenues au camping Nelson.

 

Nos montures dans la baie de Cook

 

Le lycée agricole dans un cadre magnifique où l on peut découvrir la culture d ananas, pamplemousse, orange et autres douceurs locales...

 

La vue, bien méritée du belvédère

 

 

La partie tout terrrain. Au grand désespoir de Martine , ça monte encore!

 

 

Voilà la recette d une belle et...fatiguante journée.

 

Le lendemain, mes bras,  jaloux de mes mollets, se lancent a leur tour dans un pagayage intensif!

 

 

 L eau est transparente, les motus facilement accessibles, les américains en ont envahi les rives, les raies apprivoisées et les ogres de la mer sont devenus des animaux de compagnie. La balade est agréable, les couleurs magiques et le soleil suffisament présent pour ne pas avoir froid. Je retrouve Eric et Zack ( un écrivain voyageur spécialiste de kayak) près d un motu. Ensemble, nous nous glissons, non sans apprehension, dans 1m50 d eau turquoise entourés des dents de la mer. Des requins gris se faufilent entre nous, des raies pastenagues nous frôlent. Les touristes adorent. Le spectacle m attriste, des animaux sauvages reduits a l état d animaux de cirque...

 

Direction Tahiti pour passer la soiree au rythme des Tiki Toa ( équipe tahitienne) et des quarts de finales de la coupe du monde de beach soccer. Deux billets offerts par une inconnue, nous ( Martine et moi) ouvre les portes du stade Toata. Les équipes se succèdent,  les Tiki Toa se qualifient, la foule est euphorique. Le dernier match voit s affronter, l Iran, petit poucet de la compétition,  et la Russie, le tenant du titre. Nous soutenons avec le reste du public l Iran...et Moslem, le numero 10, amourette iranienne de Martine...

 

J aime bien les animations à la mi temps!

 

 

 

Le lendemain, journée de repos et lessive...Il faut bien  de temps en temps! A 16h30, le téléphone sonne...C est Claude " Tu veux aller voler?"..." ouiiiiiii!!!!!!" Petit vol magnifique au coucher du soleil vers Tetiaroa, un atoll paradisiaque. Elle est belle la vie au paradis :-)

 

Mais avant il faut faire le plein!

 

Notre avion privé de première jeunesse;-)

 

C est parti!

 

Ouhaaaaa!

Je me prends pour Yann Arthus Bertrand!

 

 

La soirée se déroule au Radisson ( oui encore un hotel luxueux, on s habitue très vite;-)) au rythme des tambours marquisiens. Le spectacle, puissant de virilité, est entre le Aka des joueurs de rugby et la danse. On imagine le choc des cultures a l arrivée des premiers européens ( si je rajoute que les derniers actes de cannibalisme datent des années 1850...). La vision de ces hommes presques nus, imberbes, tatoués racontant avec force et agressivité leur histoire et leurs coutumes est dbeauté toute particulière ( vous trouverez une petite video du spectacle sur le lien videos tdm, dommage qu on ne voit pas très bien les expressions des visages)

 

Mon orchestre;-)

 

Mon danseur préféré; -)

 

 

 

 

12h, me revoilà sur la terrasse, je referme ces souvenirs, les moustiques ont commencé leur déjeuner. Décidément le slogan de la région pourrait être: La polynesie, ca vous démange!